L’Echoplex de Los Angeles s’est récemment transformé en épicentre de la J-pop pour accueillir la dernière date de la tournée nord-américaine des fan meetings SHŪKAI de ONE OR EIGHT. Malgré un début amusant où ils ont failli saluer le public en disant “New York,” les huit membres—MIZUKI, RYOTA, NEO, REIA, YUGA, TSUBASA, TAKERU et SOUMA—ont très vite trouvé leur rythme, portés par l’enthousiasme et les acclamations passionnées de leurs fans. À la fin de la soirée, Los Angeles avait laissé une empreinte indélébile sur le groupe, et l’inverse était tout aussi vrai.
La soirée commence avec leur single de début, “Don’t Tell Nobody,” : harmonies percutantes, chorégraphies millimétrées et raps fluides. Les “bad boys de Tokyo” prouvent dès le départ pourquoi ils captivent les cœurs à l’échelle mondiale. L’énergie monte d’un cran avec “KAWASAKI,” leur collaboration pré-début avec Big Sean, où le public scande en chœur, créant une dynamique électrique entre le public et les artistes.
La polyvalence du groupe éclate au grand jour lorsque SOUMA et NEO prennent le devant de la scène pour leurs performances solo de rap. SOUMA revisite “Cash In Cash Out” de Pharrell Williams, tandis que NEO réinterprète “99 Problems” de Jay-Z, affirmant avec assurance : “I got 99 problems, but my flow ain’t one.” V’là la confiance qu’on aime ! Leur style unique et leur touche personnelle laissent le public sans voix.
Changement d’ambiance : les vocalistes prennent la relève avec “Spellbound,” un morceau inédit qui met en lumière leur maîtrise vocale. TSUBASA impressionne avec ses notes aiguës, tandis qu’il continue d’éblouir avec sa reprise de “Youngblood” de 5SOS. YUGA charme l’audience avec une interprétation douce et sincère de “Honesty” de Pink Sweat$, et REIA clôture cette section avec une version de “Never Not” de Lauv, accompagnée d’un éclairage dramatique et d’une mise en scène plutôt minimaliste.
Au-delà de leur talent à proprement dit musical, ONE OR EIGHT montre une facette plus légère et ludique lors des moments interactifs. Divisés en Team Pizza et Team Hot Dog (on repassera pour le glam !), les membres s’affrontent dans des jeux comme le jonglage avec un ballon de foot ou des mimes hilarants. Team Hot Dog remporte la victoire et a droit à une photo de groupe avec le public, déclenchant une vague d’enthousiasme. Des instants qui permettent au groupe de souffler un peu sans perdre l’attention du public.
On repart toujours de plus belle. L’énergie atteint son apogée avec les morceaux inédits “My Lil Heart Attack” et “Wanna Be with You,” qui allient des beats électrisants à des chorégraphies impeccables, confirmant leur statut de danseurs hors pair. Le final, “DSTM,” réunit tout le monde dans une célébration euphorique. Avec des samples de “Don’t Stop the Music” de Rihanna et “Wanna Be Startin’ Somethin’” de Michael Jackson, ce morceau fait danser même les nouveaux venus, tandis que le public chante en chœur, insufflant un nouveau poumon aux membres.
En fin de soirée, le groupe prend un moment pour se confier : “Performer devant vous comme ça nous a vraiment permis de réfléchir à notre parcours et à nos expériences passées,” disent-ils avec émotion, avant de promettre de revenir avec encore plus d’énergie.
Si cette performance est un avant-goût de ce qui les attend, leur avenir sur la scène musicale mondiale est assurément prometteur.
Coordination et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Aliyah Hinckley, DL Team
Merci à OOE et l’équipe d’H pour l’invitation
Blender Bookmagazine 